Après les combats du 24 Juin la question est de faire évader ou d’hospitaliser les combattants restés dans la zone occupée. En effet les tirailleurs sénégalais isolés sont abattus -et enterrés, question d’hygiène, mais sans sépulture.
La contamination provoquée par l’afflux de sang nègre au cœur de l’Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple [la France] qu’au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre en infectant la race blanche avec le sang d’une basse humanité (Mein Kampf).
A Oncin, Saint-Franc, La Bauche, se succèdent patrouilles et s’échelonnent postes de guet, dans ce seul but de nettoyage, sans autre pertinence militaire. La légende d’une Whermacht propre et apolitique, élaborée par les Américains dans les années 50 pour mieux recycler les cadres nazis a été défaite depuis longtemps par l’admirable travail des historiens, pour la plupart allemands.
Dés le 25 Juin l’abbé des Echelles accompagne dans la forêt un sous-officier des tirailleurs. Le lieutenant Soumari partira quant à lui plusieurs nuits, seul, à la recherche de ses hommes. Le 29 Juin, à Saint-Franc, sept sénégalais se présentent à la ferme du Chanibert, exténués, après 5 jours passés dans les bois. Ils y sont cachés des patrouilles incessante, remis sur pied -on tue un veau- et guidés 3 jours après jusqu’à Oncin, où le maire les fait passer par-dessus le Mont Grelle jusqu’à la vallée de Couz.
Dans cette même ferme sera soigné plus tard un tirailleur malade de malaria. Aux Communs où vit seule Mme Combaz, son mari étant mobilisé, un sénégalais lui aussi atteint de malaria est caché quelque temps. Le médecin Chidiac, des Echelles, vient les chercher, passe difficilement les barrages arguant de son titre médical, et réussit à les hospitaliser à l’hôpital de Pont, où on perd leurs traces.