… Et a asséché la pensée vivante, par la même occasion. Là où la société règne, toute pensée s’éteint, toute langue se tait, toute oreille se ferme. Pour qu’il n’en soit pas ainsi, il faut que la société soit contournée. Or, elle ne l’est plus.
Je tiens que le savoir et l’étude n’ont pas de place naturelle dans la société française … L’observateur discerne là un héritage lointain de la Contre Réforme, constatant que les pays issus de la Réforme et notamment l’Allemagne en ont longtemps usé tout autrement.
Préférer les collèges aux universités, les Belles Lettres à la philologie, la rhétorique à la grammaire, l’ornement à l’exactitude et à la précision, le service des maîtres de l’heure à l’isolement réfractaire, tel fut le choix conscient des jésuites.
Il eut sa version haute et sa version basse. La version basse l’emporta souvent au cours de l’histoire de France. Le bel esprit, l’intelligence, l’élégance de manières et de parole, autant de beaux noms qui recouvrent trop souvent les immondices de l’ignorance et de la bêtise.
L’observateur constate aussi que le fil de la tradition obscure ne fut pas continu. Il y eut des ruptures, des périodes où la société française, toujours parcimonieusement, il est vrai, sut accueillir l’exercice libre d’une pensée où clarté de l’idée et information de fait ne s’opposent pas, mais se combinent. Chaque fois qu’elle le fit, une raison historique peut être trouvée, qui explique l’exception. Nul besoin de remonter très haut. Tenons-nous en à la Troisième République.
Rappelons quelques données. Reprenant un legs de l’État napoléonien, mais le transformant en son contraire, elle fabriqua ce qui en 1968 s’appelait encore l’Université, avec article défini singulier. Un organisme étrange, toujours hanté par les vieux démons de la Contre Réforme et du jésuitisme d’obéissance, mais toujours capable aussi de surprendre en ne choisissant pas de s’acharner systématiquement contre la liberté de ceux qui savent. Le nom même n’en est plus compris de nos jours; bien loin qu’il désigne, comme les universités d’aujourd’hui, le lieu d’accueil des étudiants, il désignait une combinaison à la fois plus large et plus étroite. N’en relevaient pas seulement les cours des facultés, mais aussi les classes des lycées. En témoignent encore pour quelque temps les classes préparatoires. La Rue d’Ulm en demeure le résumé, censée former par les mêmes voies des professeurs de lycée, des professeurs de faculté, des hommes d’État et des asociaux. Nulle part ailleurs en Europe, le nom d’Université, au singulier, avec l’article défini, ne fut en usage; nulle part ailleurs, l’institution ainsi nommée ne joua un rôle comparable: par le détour du savoir et de l’étude contribuer à construire une machinerie politique; par le détour d’un programme politique, proposer un asile public au savoir et à l’étude.
Pourquoi proposer un tel asile et aller ainsi contre la société entière? Tout simplement parce que les circonstances l’exigeaient. L’urgence se résume ainsi: établir un régime républicain dans un pays qui n’en voulait pas. Le parti bolchevique en 1920 définissait la forme d’État qu’il créait: un Etat ouvrier dans un pays à majorité paysanne. Il ne serait pas exagéré de définir la Troisième République commençante: un État républicain dans un pays à majorité antirépublicaine.
On ne mesure pas en effet combien dans sa phase initiale, de 1875 à 1914, ce régime a paru invraisemblable. On sait ce qui l’avait rendu possible: la division des notables, partagés entre légitimistes, orléanistes et bonapartistes. Causes strictement négatives, qu’il fallait à tout prix remplacer peu à peu par des causes positives, en donnant aux uns et aux autres des raisons d’être républicains. La stratégie était claire dans son principe: puisque les prémisses étaient anti-républicaines, il fallait que le choix républicain apparût comme la conclusion d’un raisonnement, éventuellement long et détourné. Cette nécessité générale se décline en deux nécessités matérielles plus particulières. Tout d’abord, la question des experts.
Né de la défaite, récusé par les classes possédantes, méprisé par les savants et les artistes, dénoncé par l’Église, le régime devait tout d’abord se fabriquer de toutes pièces un ensemble suffisamment nombreux et diversifié d’experts qui lui permit de gouverner conformément à un programme ambitieux.
Établir les libertés publiques dans un pays de tradition catholique romaine et de Code Napoléon, garantir un minimum d’indépendance industrielle à un agrégat de paysans, de rentiers et de notaires, cela ne s’était jamais fait. Le nouveau régime ne pouvait compter sur les républicains issus de 1848; il faut lire les Goncourt pour mesurer la nullité de ces gens, recuits de rancunes et d’échecs. Il ne pouvait compter sur l’ancien système de formation, tout pétri de jésuitisme.
Il lui fallut donc s’écarter du modèle de la Contre Réforme, pour reprendre à l’Allemagne protestante et juive certaines de ses formes: autonomie et liberté des savoirs et des études, choix de la précision et de l’exactitude au détriment de la fleur de rhétorique, assigner la généralité au concept, plutôt qu’au lieu commun. Qui comprend encore que la substitution du thème latin au discours latin est un choix dirigé contre la tradition jésuite? Que le primat de la dissertation doit attester la supériorité du raisonnement juste sur l’expression ornée et sur la répétition inerte du document mémorisé? Que le recours exclusif à Cicéron, dans la syntaxe de Riemann, emportait un enjeu venu des humanistes florentins: retirer le latin aux psalmodies d’Église? L’humour de la succession des temps a fait que les exercices qui passent aujourd’hui pour la vieillerie même ont été alors les armes d’une novation.
C’est qu’il ne s’agissait pas seulement de former des experts indépendants des anciennes couches de la société. Un second dessein politique était engagé; il était autrement lourd de conséquences. Les propriétaires ne lui apportant qu’un soutien fragile, la République devait constituer une bourgeoisie nouvelle (couche sociale nouvelle, l’expression est de Gambetta). Une bourgeoisie salariée, et non plus possédante, liée à l’État et non plus à la propriété privée. Pour y accéder, il ne serait plus nécessaire, ni du reste suffisant, de disposer d’un héritage; serait en revanche requis un savoir personnel, attesté par un titre, lequel de plus vaudrait créance sur le Trésor public.
La Troisième République résolvait ainsi d’un seul mouvement trois problèmes à la fois; d’une part, elle se dotait des experts requis pour qui veut gouverner; d’autre part, elle créait le noyau des classes moyennes de l’avenir: une bourgeoisie fondée sur le salariat; enfin, elle inventait un sous type de bourgeoisie inconnu dans les pays catholiques, et dont l’existence avait, au cours du 19éme siècle, fondé la suprématie des pays protestants: une classe de savants non célibataires.
Le professeur, et spécialement le normalien, est l’analogue laïque et volontiers agnostique du pasteur allemand ou du clergyman. Comme eux, il est savant; comme eux, il a part aux cultures anciennes (moins la Bible); comme eux, il peut fonder une famille et comme eux, il peut, parmi ses enfants, trouver des continuateurs. Rien de moins, mais aussi rien de plus n’est requis pour se déployer en couche sociale spécifique. Par là, la France a pu enfin s’approcher du modèle reconnu des sociétés civilisées: l’Angleterre, mais aussi, plus discrètement, la Prusse, à la fois honnie et enviée.
Bien entendu, il y avait un prix à payer: la mise à l’écart des catholiques, la mise à l’écart des femmes, trop tenues par le prêtre, la division des notables, dont une bonne part demeurait irréductiblement ennemie de l’autre et surtout ennemie du régime. Bref, un régime politique minoritaire, qui ne reflétait en rien la société. De là suivait une conséquence douloureuse aux nationalistes. Un régime politique minoritaire et une classe dirigeante divisée ne peuvent sérieusement nourrir des ambitions de domination extérieure; comme l’avait diagnostiqué Maurras, la France serait désormais une puissance moyenne, capable de coloniser des peuplades arriérées (entendez: non blanches et non chrétiennes), mais incapable d’influencer fortement les grandes nations blanches et chrétiennes.
Pourtant le pire, suivant les meilleurs esprits, n’était pas là. Il se résumait à cette anecdote que rapporte Sartre dans ses Réflexions sur la question juive: un de ses collègues de lycée se plaint, un juif a été reçu à l’agrégation l’année où j’ai été collé et vous ne me ferez pas croire que ce type là, dont le père venait de Cracovie ou de Lemberg, comprenait mieux que moi un poème de Ronsard ou une églogue de Virgile. Lourd sacrifice en effet qu’à des Français issus de fourreurs juifs ou de maçons italiens, on confie les enfants des Français de souche.
Tant qu’elle se perçut non naturelle, non majoritaire, trop distincte de la société, la République jugea ce sacrifice utile et même nécessaire, mais on conçoit que la contrainte parût pesante et qu’à la première occasion, on s’en délivrât. C’était au vrai le maillon le plus faible du dispositif. Il fut le premier à sauter, quand la conjoncture ayant changé, les détours subtils hérités du 19éme siècle apparurent superflus, sinon nuisibles.
De ces combinaisons, les gens d’étude savants, artistes, écrivains ne connaissaient pas grand chose. Même si Renan les en avertit dès 1878, en s’écriant Vive Caliban. Comprenons: que les gens d’étude se rallient à la République dans la mesure exacte où celle ci a pour eux des égards que les aristocraties, les monarchies et les églises n’avaient pas. C’est ce qui eut lieu dans les faits et les gens d’étude ne s’en trouvèrent pas trop mal. Au moins disposaient ils au sein de l’appareil d’État de quelques espaces leur permettant de respirer librement. Pour un temps déterminé (un siècle à peu près), ils s’affranchissaient d’un choix redoutable: être né riche, ou accepter cette forme de servitude sauvage qu’est le mécénat de proximité, que la proximité soit politique ou géographique.
Au reste, la République des Lettres perçut confusément ce qui se passait. Elle s’organisa en conséquence. Il serait intéressant d’analyser la constitution de la NRF comme une reprise analogique de la réforme de l’Université. Du point de vue de l’idéal, imposer le sérieux, le précis, l’exact, le blanc des couvertures, en symétrie inverse du noir universitaire. Du point de vue des structures, substituer le jugement par les pairs (sur le modèle du jury de thèse) à la décision singulière de cet amateur, éclairé ou pas, qu’est l’éditeur. Quitte à refuser Proust, pour sauver le sérieux, comme l’Université savait, quand il le fallait, se préserver des talents excessifs. Des mises en analogie comparables pourraient se reconnaître dans l’édition d’après 45; au blanc de la NRF, d’autres blancs succédèrent, issus d’Uriage ou de la Résistance.
De proche en proche se construisait ainsi dans le désert français un système d’oasis, plus ou moins dépenaillées, mais permettant du moins que les gens d’étude échappent à l’esclavage. Ainsi y eut il des écrivains et des artistes, mais aussi, ce qui n’est pas moins important, des gens pour les lire ou les admirer. De ces oasis, on constate que presque rien ne subsiste au moment où j’écris, sinon des espaces vides ou des chiourmes inavouées. L’explication immédiate est simple: le dispositif inventé à la fin du 19éme siècle n’a pas résisté aux désordres du 20éme et il n’a pas été remplacé.
Premier événement: après la catastrophe de Vichy, la forme républicaine de gouvernement est désormais naturalisée. Qu’ils s’y reconnaissent ou pas, les Français tiennent qu’elle n’a pas d’alternative effective. Il fallait jadis que chacun se conclue républicain, à partir de prémisses immédiatement anti-républicaines, celles qu’il tenait de ses racines locales (les fameux grands parents paysans, si chers à l’imaginaire français); celles qu’il tenait de ses pratiques cultuelles (le curé, si volontiers absolutiste et ignorant); celles qu’il tenait de la culture (trône et autel).
Rien de tel aujourd’hui. La République n’a plus besoin qu’on l’accepte à la conclusion d’un raisonnement; elle est devenue prémisse indiscutable et horizon indépassable. Jadis il fallait réfléchir pour se conclure républicain, désormais on est républicain sans réfléchir. Plus même, il vaut mieux ne pas réfléchir pour être vraiment républicain; c’est ce qu’on appelle avoir le cœur à gauche et la tête dans le sac.
Deuxième événement: les notables étaient naguère encore divisés par l’histoire. Après la grande césure de 1940, celle de la guerre d’Algérie empêchait leur union complète. Vint la Grande Peur de 1968. La réconciliation devenait urgente. C’est ce que signifia le programme giscardien: la France veut être gouvernée au Centre. Entendons: elle veut être gouvernée au point d’indivision de la bourgeoisie, grande, moyenne et petite.
Entravé par la balourdise et l’inculture insolente de ses promoteurs, le programme giscardien fut mis en œuvre avec sophistication par le mitterrandisme. Dans son histoire personnelle François Mitterrand savait qu’il pouvait et devait mettre fin à la rupture héritée de 40 (la gauche française peut et doit transiger avec la Gestapo); il savait qu’il pouvait et devait mettre fin à la rupture héritée de l’Algérie (la gauche française peut et doit honorer les généraux putschistes). Sur ce fond de réconciliation, rien de la Troisième République ne servait plus à rien; tout devait disparaître.
C’est qu’un troisième événement a eu lieu: la doctrine institutionnelle, elle aussi, a changé. Est désormais admis l’axiome politique: tout dispositif de gouvernementalité peut et doit refléter la société. Sinon, il est premièrement illégitime (donc voué en droit à disparaître), deuxièmement, autoritaire (puisque la société ne s’y reconnaît pas) et troisièmement, économiquement faible (donc voué en fait à disparaître). Le nom de cette relation en reflet semble tout trouvé; c’est celui de démocratie. Étant admis que les dispositifs de gouvernementalité sont classiquement conçus comme des régimes et, aux temps modernes, comme des régimes inscrits dans la forme de l’État, la démocratie est en effet la forme d’État qui semble se prêter le plus naturellement à toute relation spéculaire; n’est elle pas fondée sur l’identité et l’entr’expression des gouvernants et des gouvernés? Aristote, mais corrigé par Carl Schmitt, autorise apparemment la conclusion.
Bien entendu, il suffit de quelques instants de réflexion pour être saisi par le doute. Où voit-on que la société –pas toute, traversée de ce conflit constitutif et formateur, naguère appelé lutte des classes- et le dispositif de gouvernementalité qui relève du tout soient voués à s’entr’exprimer? Où voit on que l’identité entre gouvernants et gouvernés, qui définit une gouvernementalité parmi d’autres, doive nécessairement se transposer comme identité entre le bloc gouvernants-gouvernés (un Tout) et les multitudes sociales (pas toutes)? Mais il n’est pas temps ici de reprendre en son fond une question cardinale. Tenons nous en aux évidences de la doxa.
La République ne reflétait pas la société. On le lui a assez reproché; chez Maurras autrefois, à gauche aujourd’hui. Maintenant elle la reflète et le résultat s’observe: la disparition de toute vie intellectuelle. Là où la société règne, toute pensée s’éteint, toute langue se tait, toute oreille se ferme. Pour qu’il n’ en soit pas ainsi, il faut que la société soit contournée. Or, elle ne l’est plus et le sera de moins en moins.
Quant à l’Université, le processus avait commencé dès 1969, et il fut porté à son terme à partir de 1981. Parmi les gens d’étude et de savoir, les meilleurs battaient des mains. Ils n’avaient pas perçu que c’était là seulement le signe le plus visible d’une entreprise infiniment plus large et qui les visait tous, bons et mauvais, petits et grands. La sentence d’inutilité portait sur tout ce qui ne se bornait pas à refléter le social, et donc au premier chef sur les savoirs. Servez-nous, dirent les notables dans un premier temps, et il faut bien avouer que leur appel reçut plus de réponses empressées que de refus.
Les plus empressées des réponses se déguisant volontiers en déclarations oppositionnelles; à partir de 1981 singulièrement, naquit cette forme particulière de flatterie: se donner les gants de dire non au maître progressiste en lui disant très haut ce qu’il ne dit pas, parce que sa position de maître le lui interdit, mais qu’il voudrait bien que quelqu’un dise, parce que cela confirme sa légitimité progressiste, c’est-à-dire sa position de maître.
Au premier temps de l’appel à servir, succéda le second: cessez de nous offusquer par trop de preuves d’un savoir excessif ou d’une pénétration désagréable, ajoutèrent les notables. Il ne suffit pas de servir, il faut aussi se montrer humble. Il y eut des rhéteurs pour se faire les doctrinaires de cette humilité, du Collège de France au Journal. De là l’intellectuel d’aujourd’hui, pusillanime devant les forts, dur aux faibles, ambitieux sans dessein, ignorant sous les oripeaux de la pédanterie, imprécis en style pointilleux.
L’anecdote de Sartre donne la vérité du processus: aux yeux des socio-français, il ne faut plus qu’aucun dispositif existe par quoi quelqu’un dont le père venait de Cracovie ou de Lemberg, de Sicile ou de Catalogne, de Kabylie ou de Dakar, puisse être supposé comprendre un poème de Ronsard ou une églogue de Virgile mieux qu’un Français de souche.
Toutes les solutions sont bonnes pour empêcher cela; cesser d’enseigner Ronsard ou Virgile; se moquer de ceux qui le font; les dénoncer comme des nantis (il serait mal venu depuis 1940 de les dénoncer comme des métèques); avertir l’opinion de l’emprise excessive qu’exercent les enfants de parents juifs sur les organes de la culture; leur opposer les enfants de parents venus de Kabylie ou d’Afrique (le Français de souche les méprisent assez pour imaginer qu’il n’a rien à craindre d’eux); se montrer impitoyablement revêche à l’arrogance des beurs ou blacks qui n’ont que leur intelligence et leurs lectures pour bagage; leur rappeler inlassablement, et avec une sympathie humanitaire, qu’il est un bagage qui ne se remplace pas: être issu du plus profond de quelque sol, au nom d’une extrace d’autant plus authentique qu’elle est plus humble.
Saisissons bien la ruse; être issu de quelque sol, cela permet de se parer des plumes du paon européen, ou de l’autruche antiraciste, ou du dodo internationaliste.
Mais l’idéalisme universel se révèle strictement pelliculaire; qu’on gratte un instant le revêtement, et apparaîtra ce qu’on osait encore, au temps de la Commune, appeler le rural. C’est à dire l’humus mortel de l’ignorance.
Que reste-t-il alors à ceux qui savent, c’est-à-dire à ceux qui, ne sachant pas, jugent désirable d’apprendre?
Il convient qu’ils n’attendent rien désormais des dispositifs de gouvernementalité; ceux ci sont pris dans leur décision fantasmatique de refléter la société en tous points et de ne la brusquer en rien. Il convient qu’ils n’attendent rien que d’eux-mêmes: aller là où les mènent les forces du savoir et de l’étude, sans craindre de déplacer les assis, de détrôner les puissants et d’exalter les méconnus.
Texte écrit en novembre 2001 par J.C. Milner pour Élucidation, publication dirigée par Jacques Alain Miller
Gustave Caillebotte