Adieu Lyon qui ne mors point,
Lyon plus doulx que cent pucelles.
Sinon quand l’ennemy te poingt:
Alors ta fureur point ne celes.
Adieu la Saône, et son mignon
Le Rhosne, qui court de vitesse;
Tu t’en vas droict en Avignon,
Vers Paris je prends mon adresse.
Je diroys: adieu ma maistresse.
Mais le cas viendrait mieulx à poinct
Si je disoys: adieu jeunesse.
Clément Marot
Avec l’admirable travail de Bertrand Stofleh