Sous les larges branches des pommiers
Autour de la maison mélodieuse
Heureux de voir l’herbe si verte, la nuit par-dessus
Le Temps me donna de grimper couvert d‘or
Fêté honoré parmi les chariots j’étais devenu le prince des villes des pommes
Majestueusement, je possédais et les arbres et les feuilles
Les chemins avec les marguerites et l’orge
La descente des rivières et le fruit de la lumière
Célébré parmi les granges
Comme si cette ferme était ma demeure,
Sous le soleil qui redevenait jeune
Le Temps me laissa jouer exister
Qu’il soit couvert d’or pour sa puissance
Et vert et or j’étais Chasseur
Berger, les veaux répondaient à mon cor, les renards des collines grognaient clair et froid,
Dimanche sonnait lentement
Dans les cailloux des rivières
Les champs de foin
Montaient aussi haut que la maison, les mélodies des cheminées, tout était aérien
Du feu vert comme de l’herbe
Nuitée sous les étoiles
Comme je montais dormir les hiboux avaient transporté la ferme ailleurs,
Longtemps j’ai écouté la lune, béni de dieu au milieu des écuries, les engoulevents volant parmi les meules,
Et puis il fallait se réveiller, et la ferme, comme un voyageur blafard errant avec la rosée, revenait,
Le coq sur l’épaule